Troisième épisode (une longue liste de problèmes) d’une série qui couvre toute la semaine du 6 au 10 Décembre 2021 pour presque tout savoir et essayer de comprendre pourquoi les usagers plaisanciers et professionnels du port Vauban à Antibes expriment régulièrement leur désarroi voire leur colère. Virés, évincés, exclus.
Pour que le 11 Décembre à 11h devant l’entrée de la Gravette, nous soyons nombreux, plaisanciers, professionnels, antibois, à demander un port Vauban pour tous.
Si certains pensent qu’il y a des erreurs dans les lignes suivantes, ont des questions, ou ont besoin de clarifications, ne pas hésiter à les rapporter par email à vauban@clupp-riviera.fr.
En Mai 2017, les plaisanciers en sous-location de la prud’homie des pêcheurs reçoivent une facture rectificative qui, pour certains, double subitement leur tarif !
En Septembre 2017, la prud’homie des pêcheurs signe une convention avec Vauban 21 afin de corriger ce que Vauban 21 lui indique être illégal, à savoir la sous-location de ses places à des plaisanciers non-pêcheurs professionnels.
Question : comment la CCI était-elle sûre en Mai 2017 de pouvoir facturer à sa guise alors que la convention n’était pas signée ?
En Juin 2017, le délégataire décide de fermer l’accès au quai des milliardaires, tantôt parce qu’un agent s’y est fait agressé, tantôt parce que c’est ce que les propriétaires de yachts veulent, tantôt parce que c’est le code ISPS (Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires). Les rumeurs permettraient-elles de noyer la vérité… En tout cas pas d’affichage légal pour cette interdiction d’accès au domaine public maritimes.
Question : la mairie étant l’autorité portuaire, elle décide entre autre de l’accès au domaine public. L’arrêté municipal d’interdiction a-t-il été affiché et quelle sont ses date et référence ?
En 2017, le délégataire décide de remesurer tous les bateaux par ses propres moyens, avec ou sans le propriétaire, et émet des factures selon les dimensions qu’il a trouvées. Peu importe les données constructeur et/ou l’acte de francisation du navire.
Question : est-ce respectueux ?
En 2019, la CCI ferme l’accès au parking face aux pannes flottantes, monnayant au passage l’accès automobile aux pannes et aux chantiers navals, tant pour les plaisanciers que pour les professionnels.
Question : Si cette disposition est conforme au contrat de DSP, pourquoi n’y a-t-il eu aucune information préalable entre 2017 et la fermeture soudaine en 2019 ?
De 2021 à 2023 les plaisanciers des pannes flottantes voient leurs tarifs multipliés par 2 voire pire selon la catégorie. Selon le délégataire, les services évoluent et seront équivalents à ceux des pannes fixes : une borne de service d’eau et d’électricité par places, au lieu d’une pour 2 actuellement…
Question : qu’est ce qui justifie ces augmentations exorbitantes alors que les services n’évoluent pas vraiment ?
De 2021 à 2026 les plaisanciers adhérents des associations reconnues d’intérêt général voient leurs tarifs augmenter d’environ 15% par an, et doublent plus ou moins eux-aussi.
Question : d’ailleurs, pourquoi une différence de traitement entre les différentes zones qui ont été impactées par la hausse (prud’homie, associations, pannes flottantes) ?
Fin 2020, les amodiataires qui n’ont pas contracté de garantie d’usage (et ils sont nombreux) reçoivent un courrier pour leur dire qu’ils seront en liste d’attente dès le 1er Janvier 2022. (“Viens donc signer un CGU, vite ! Avant que d’autres ne te prennent ta place …”).
Et un changement de règle : seuls les propriétaires de bateau de plus de 13m pourront contracter une garantie d’usage, contre 12m annoncé. Dans le passé, toutes les catégories pouvaient prétendre à une amodiation.
Cerise sur le gâteau, Vauban 21 fait comprendre aux possesseurs de tels bateaux qu’ils n’auront une place que s’ils contractent une garantie d’usage. (“Tu vas l’acheter cette place, de gré ou de force !“).
Question : Pourquoi ces actions non conformes aux dispositions du contrat de DSP ne sont-elles pas contestées par la mairie ?
En 2020, la CCI attribue la sous-délégation du chantier naval à Monaco Marine. Les petits chantiers étaient incapables de concourir à la reprise vu les investissements demandés. Monaco Marine aura le monopole sur le port, les petits chantiers historiques licencient leur personnel et ferment. Et les artisans vont-ils travailler avec Monaco Marine, rien est moins sûr.
Question : Monaco Marine a repris le chantier naval de Gallice, et maintenant cette société reprend aussi l’aire de carénage de Vauban. Monopole à Antibes ?
Cette longue liste n’est même pas exhaustive… A demain, pour identifier tout ce que ces problèmes laissent soupçonner, et entrevoir ce que la justice pourra reprocher aux acteurs de ce mauvais épisode !